Paroles d'anciens
Sébastien Colombin : "Il n'y a pas de fou à Souzy"
Sébastien Colombin a commencé le tennis à table à Souzy en 1997. Il fait partie du Top 5 des joueurs ayant joué le plus de saisons au club avec 19 saisons disputées. Il remonte pour nous le temps en évoquant ses souvenirs, anecdotes ...
Quel est ton premier souvenir dans le club ?
Un de mes premiers matchs en D3 contre Civrieux-d'Azergues, en 3 contre 3 un samedi après-midi. Nos adversaires étaient absents, ils avaient oublié le match ! Avec leur accord, nous avons rempli une feuille avec de faux résultats. J'étais à la fois déçu de ne pas avoir joué, mais content de ces 3 fausses victoires qui me permettaient d'être classé 70 (premier classement équivalent à 9) dès ma première année. À l'époque, il fallait un certain nombre de victoires et 3 "perfs" pour monter.
Un de mes premiers matchs en D3 contre Civrieux-d'Azergues, en 3 contre 3 un samedi après-midi. Nos adversaires étaient absents, ils avaient oublié le match ! Avec leur accord, nous avons rempli une feuille avec de faux résultats. J'étais à la fois déçu de ne pas avoir joué, mais content de ces 3 fausses victoires qui me permettaient d'être classé 70 (premier classement équivalent à 9) dès ma première année. À l'époque, il fallait un certain nombre de victoires et 3 "perfs" pour monter.
Quel est ton meilleur souvenir dans le club ?
Le titre de Départementale 2 en 2018, juste avant que je n'arrête, une super équipe, complémentaire, et avec en plus des supporters du club venus exprès pour nous encourager.
Le titre de Départementale 2 en 2018, juste avant que je n'arrête, une super équipe, complémentaire, et avec en plus des supporters du club venus exprès pour nous encourager.
Quel est ton point fort selon toi et ton point faible ?
Mon point fort est mon démarrage coup droit. Mon point faible est le revers à plat et la défense du revers.
Mon point fort est mon démarrage coup droit. Mon point faible est le revers à plat et la défense du revers.
Quelle est ta bête noire ?
Pascal Bruyas et son jeu "merdique" a base de balles portées ! Je ne l'ai jamais rencontré en match officiel et c'est très bien comme ça (rires).
Pascal Bruyas et son jeu "merdique" a base de balles portées ! Je ne l'ai jamais rencontré en match officiel et c'est très bien comme ça (rires).
Quel est le coéquipier le plus fort avec lequel tu as joué ?
J'hésitais avec Fabien Rollin mais j'ai surtout joué avec Dylan Venet.
J'hésitais avec Fabien Rollin mais j'ai surtout joué avec Dylan Venet.
Quel est le coéquipier le plus "fou" avec lequel tu as joué ?
Il n'y a pas de fou à Souzy ! Ah si, David Venet ! D'ailleurs, dans les premiers mois où j'ai joué à Souzy en 1997-1998, ma mère m'avait acheté un sweat à la boutique Evelyne à Sainte-Foy. Surprise en arrivant un samedi matin, il avait le même ! Un souvenir marquant (rires).
Il n'y a pas de fou à Souzy ! Ah si, David Venet ! D'ailleurs, dans les premiers mois où j'ai joué à Souzy en 1997-1998, ma mère m'avait acheté un sweat à la boutique Evelyne à Sainte-Foy. Surprise en arrivant un samedi matin, il avait le même ! Un souvenir marquant (rires).
Quel a été ton meilleur coéquipier de double ?
Dylan Venet, avec lui on a passé une saison invaincue en pré-régionale, titres inclus, même contre Patrick Castano (classé 17) et un joueur classé 12 avec lui, et ce malgré les "on n'a pas perdu un double", on leur a mis une "volée".
Dylan Venet, avec lui on a passé une saison invaincue en pré-régionale, titres inclus, même contre Patrick Castano (classé 17) et un joueur classé 12 avec lui, et ce malgré les "on n'a pas perdu un double", on leur a mis une "volée".
Quelle est ta victoire la plus marquante ?
La finale du tableau Handicap du tournoi de Saint Genis Les Ollieres contre Dylan Venet en 2014 était très serrée. Il menait 2 sets à 1, il me semble, quand, à 9-9, il sort un top plein revers et crie victoire au sens propre. C'était sans compter sur un retour majestueux de ma part avec mon picot long. Son enthousiasme lui valut le point, puisqu'à l'époque on n'avait pas le droit de parler pendant le jeu. À partir de là, il a complètement craqué et j'ai gagné le match, et donc le titre.
La finale du tableau Handicap du tournoi de Saint Genis Les Ollieres contre Dylan Venet en 2014 était très serrée. Il menait 2 sets à 1, il me semble, quand, à 9-9, il sort un top plein revers et crie victoire au sens propre. C'était sans compter sur un retour majestueux de ma part avec mon picot long. Son enthousiasme lui valut le point, puisqu'à l'époque on n'avait pas le droit de parler pendant le jeu. À partir de là, il a complètement craqué et j'ai gagné le match, et donc le titre.
Quelle est ta défaite la plus marquante ?
Un match à Lyon 6ème où je menais 2 sets à 0 et 9-1 au troisième set contre un joueur classé 9. Il a gagné 12-10 et 3 sets à 2 au final. Nous avons fini la rencontre sur un match nul 9-9, ce qui nous a fait rater la montée en R3. C'était une poule de D1 de folie avec une moyenne de classement à 10/11 et où les favoris du début de phase ont presque fini derniers. Nous avions fini à égalité au nombre de matchs gagnés, il avait fallu compter les sets.
Un match à Lyon 6ème où je menais 2 sets à 0 et 9-1 au troisième set contre un joueur classé 9. Il a gagné 12-10 et 3 sets à 2 au final. Nous avons fini la rencontre sur un match nul 9-9, ce qui nous a fait rater la montée en R3. C'était une poule de D1 de folie avec une moyenne de classement à 10/11 et où les favoris du début de phase ont presque fini derniers. Nous avions fini à égalité au nombre de matchs gagnés, il avait fallu compter les sets.
Quel est ton souvenir le plus marquant en tournoi ?
Lors d'un tournoi officiel à Violay, où, dans la même matinée, j'ai perdu contre Dorothée Picolet, classée 65 (équivalente à un classement 7 environ) sur une table avec un filet 5 cm trop bas, et j'ai battu Édouard Canète, classé 40 (équivalent à un classement 15), qui a failli ne pas se qualifier dans son tableau. Comme quoi j'étais capable du pire comme du meilleur en très peu de temps.
Lors d'un tournoi officiel à Violay, où, dans la même matinée, j'ai perdu contre Dorothée Picolet, classée 65 (équivalente à un classement 7 environ) sur une table avec un filet 5 cm trop bas, et j'ai battu Édouard Canète, classé 40 (équivalent à un classement 15), qui a failli ne pas se qualifier dans son tableau. Comme quoi j'étais capable du pire comme du meilleur en très peu de temps.
