Paroles d'anciens
Gaël Thollet : "J'ai cru que j'étais bon"
Gaël Thollet a débuté sa carrière au club en 1996 avant d'enchainer en championnat en 1997 et ceci pendant 17 saisons. Il remonte pour nous le temps en évoquant ses souvenirs, anecdotes ...
Quel est ton premier souvenir dans le club ?
C'était ma première saison en 1996. Je joue à l'entrainement contre Olivier Caron qui venait d'arriver au club en tant que n°1 (classé 13). Je perds de justesse, je suis content de moi car je me dis que j'étais bon à ce sport. Puis je retourne à la salle dans l'après-midi pour voir jouer l'équipe 1. Je vois un match d'Olivier et je ne reconnais pas le joueur qui avait joué contre moi le matin. J'ai vite compris qu'il m'avait laissé jouer et que j'avais encore beaucoup de boulot pour atteindre son niveau.
C'était ma première saison en 1996. Je joue à l'entrainement contre Olivier Caron qui venait d'arriver au club en tant que n°1 (classé 13). Je perds de justesse, je suis content de moi car je me dis que j'étais bon à ce sport. Puis je retourne à la salle dans l'après-midi pour voir jouer l'équipe 1. Je vois un match d'Olivier et je ne reconnais pas le joueur qui avait joué contre moi le matin. J'ai vite compris qu'il m'avait laissé jouer et que j'avais encore beaucoup de boulot pour atteindre son niveau.
Quel est ton meilleur souvenir dans le club ?
Ce sont surtout les tournois des clubs des environs (Pomeys, St Forgeux, L'Arbresle ...) quand on se déplaçait à 10/15 joueurs dans une ambiance folle. On ne gagnait pas forcement grand chose mais on rigolait bien. D'ailleurs, une fois, le club de St Forgeux nous avait remis le Pastis d'Or pour notre soutien sans faille à la buvette car on avait des joueurs presque imbattables à cette table là.
Ce sont surtout les tournois des clubs des environs (Pomeys, St Forgeux, L'Arbresle ...) quand on se déplaçait à 10/15 joueurs dans une ambiance folle. On ne gagnait pas forcement grand chose mais on rigolait bien. D'ailleurs, une fois, le club de St Forgeux nous avait remis le Pastis d'Or pour notre soutien sans faille à la buvette car on avait des joueurs presque imbattables à cette table là.
Quel est ton point fort selon toi et ton point faible ?
Point fort : le top spin coup droit avec un petit effet latéral.
Point faible : le revers sous toutes ses formes.
Un joueur d'un club sur Lyon pendant un tournoi m'avait dit : "Tu as un coup droit d'un numéroté mais un revers de non classé alors c'est pour ça que tu es entre les deux au classement." J'avais trouvé ça amusant.
Point fort : le top spin coup droit avec un petit effet latéral.
Point faible : le revers sous toutes ses formes.
Un joueur d'un club sur Lyon pendant un tournoi m'avait dit : "Tu as un coup droit d'un numéroté mais un revers de non classé alors c'est pour ça que tu es entre les deux au classement." J'avais trouvé ça amusant.
Quelle est ta bête noire ?
J'ai sûrement préféré oublié son nom mais c'était un mec de Champagne que je jouais 2-3 fois par saison (indiv, tournoi). Il avait deux picots et il faisait des trucs horribles avec. Je faisais mon meilleur top spin, il mettait sa raquette en face et la balle revenait et tournait dans tous les sens, je ne savais jamais quoi en faire.
J'ai sûrement préféré oublié son nom mais c'était un mec de Champagne que je jouais 2-3 fois par saison (indiv, tournoi). Il avait deux picots et il faisait des trucs horribles avec. Je faisais mon meilleur top spin, il mettait sa raquette en face et la balle revenait et tournait dans tous les sens, je ne savais jamais quoi en faire.
Quel est le coéquipier le plus fort avec lequel tu as joué ?
Fabien Rollin. Heureusement que j'ai fait des centaines de sets contre lui à l'entrainement ou après les matchs quand il avait 10-12 ans. Comme ça, j'ai peut-être un ratio positif contre lui car quand il a commencé à exploser vers ses 13-14 ans, je n'ai plus dû en gagner beaucoup par la suite.
Fabien Rollin. Heureusement que j'ai fait des centaines de sets contre lui à l'entrainement ou après les matchs quand il avait 10-12 ans. Comme ça, j'ai peut-être un ratio positif contre lui car quand il a commencé à exploser vers ses 13-14 ans, je n'ai plus dû en gagner beaucoup par la suite.
Quel est le coéquipier le plus "fou" avec lequel tu as joué ?
Loïc Bation, capable du meilleur mais surtout du pire. Il pouvait dire tout ce qui pensait à voix haute, peu importe le public. Il était aussi très fort sur les vannes.
Loïc Bation, capable du meilleur mais surtout du pire. Il pouvait dire tout ce qui pensait à voix haute, peu importe le public. Il était aussi très fort sur les vannes.
Quel a été ton meilleur coéquipier de double ?
Damien Ligout. Avant qu'il bascule du côté obscur des picots, on avait un jeu qui se complétait avec lui qui tenait la balle sur la table et moi qui balançait des gros coups droits dès que je pouvais. Ca marchait plutôt pas mal dans les bons jours.
Pascal Rollin également, car avec sa mentalité de gagneur, je n'avais pas intérêt à me relâcher et j'avais aussi besoin de quelqu'un qui me pousse.
Damien Ligout. Avant qu'il bascule du côté obscur des picots, on avait un jeu qui se complétait avec lui qui tenait la balle sur la table et moi qui balançait des gros coups droits dès que je pouvais. Ca marchait plutôt pas mal dans les bons jours.
Pascal Rollin également, car avec sa mentalité de gagneur, je n'avais pas intérêt à me relâcher et j'avais aussi besoin de quelqu'un qui me pousse.
Quelle est ta victoire la plus marquante ?
Je dirais une victoire contre Mariano Loukov aux 24h de Chambon en 2004 ou 2005 je crois. Il a été Top 10 mondial dans les années 70/80, a joué avec Waldner ... Bon, il faut reconnaitre que j'avais 11 points d'avance pour aller jusqu'en 21. Mais je rentrais tout ce que je voulais à ce moment-là, j'avais aussi battu son collègue qui était Top 200 France dans la même rencontre. Bon pour perdre 8h plus tard contre des non-classés ou presque. Comme quoi la régularité, c'était pas mon truc.
Je dirais une victoire contre Mariano Loukov aux 24h de Chambon en 2004 ou 2005 je crois. Il a été Top 10 mondial dans les années 70/80, a joué avec Waldner ... Bon, il faut reconnaitre que j'avais 11 points d'avance pour aller jusqu'en 21. Mais je rentrais tout ce que je voulais à ce moment-là, j'avais aussi battu son collègue qui était Top 200 France dans la même rencontre. Bon pour perdre 8h plus tard contre des non-classés ou presque. Comme quoi la régularité, c'était pas mon truc.
Quelle est ta défaite la plus marquante ?
Mon regret serait de ne pas avoir gagné le tournoi de Souzy malgré deux finales.
Mais une défaite qui m'a marqué, c'était un tournoi dans l'isère. Je gagne un match de poule qui était décisif contre un jeune qui se met à pleurer sur les derniers points. Mon tour suivant, je vois une jeune fille de 12/13 ans qui arrive, tout timide. Ma première réflexion a été de me dire : j'espère que je ne vais pas la faire pleurer. Au final, je ne suis même pas sûr d'avoir mis 11 points sur les trois sets confondus. Mais je n'ai pas pleuré.
Mon regret serait de ne pas avoir gagné le tournoi de Souzy malgré deux finales.
Mais une défaite qui m'a marqué, c'était un tournoi dans l'isère. Je gagne un match de poule qui était décisif contre un jeune qui se met à pleurer sur les derniers points. Mon tour suivant, je vois une jeune fille de 12/13 ans qui arrive, tout timide. Ma première réflexion a été de me dire : j'espère que je ne vais pas la faire pleurer. Au final, je ne suis même pas sûr d'avoir mis 11 points sur les trois sets confondus. Mais je n'ai pas pleuré.
Quel est ton souvenir le plus marquant en tournoi ?
Le tournoi qui revient souvent en tête est un tournoi de Violay où mes collègues avaient fait une grosse soirée la veille et avaient continué de fêter ça avant de partir au tournoi. Bon ils ont aussi continué pendant le tournoi.
On a eu le droit à Philippe Bruyas sur le banc qui continue d'encourager son frère alors que Pascal avait fini son match depuis au moins 5 minutes. Johann Chairiew qu'on cherche de partout et qu'on retrouve en train de dormir contre un arbre ou David Venet qui avait acheté la moitié de la tombola totalement perdu pendant le tirage avec tous ses billets sans rien gagner. Le convoi du retour fut très épique aussi.
Le tournoi qui revient souvent en tête est un tournoi de Violay où mes collègues avaient fait une grosse soirée la veille et avaient continué de fêter ça avant de partir au tournoi. Bon ils ont aussi continué pendant le tournoi.
On a eu le droit à Philippe Bruyas sur le banc qui continue d'encourager son frère alors que Pascal avait fini son match depuis au moins 5 minutes. Johann Chairiew qu'on cherche de partout et qu'on retrouve en train de dormir contre un arbre ou David Venet qui avait acheté la moitié de la tombola totalement perdu pendant le tirage avec tous ses billets sans rien gagner. Le convoi du retour fut très épique aussi.
Une dernière anecdote à partager ?
C'est pas une anecdote particulière mais toutes les soirées Kebab, Pizza ... après toutes les rencontres de championnat, les tournois ... à refaire le monde, ca laisse un paquet de bon souvenirs. C'est aussi et surtout pour ça que je continue à garder un lien avec le club même à distance.
C'est pas une anecdote particulière mais toutes les soirées Kebab, Pizza ... après toutes les rencontres de championnat, les tournois ... à refaire le monde, ca laisse un paquet de bon souvenirs. C'est aussi et surtout pour ça que je continue à garder un lien avec le club même à distance.
